Michael Jordan sera la pièce maîtresse des Bulls pendant deux périodes :
Tout d’abord du 26 octobre 1984,date de son premier match en NBA, jusqu’au 6 octobre 1993, date à partir de laquelle il s’essaye au base-ball, autre sport très prisé outre-atlantique.
Ensuite, le 18 mars 1995, après une absence de 2 ans, il décide d’endosser pour la seconde fois le maillot de son équipe de toujours : les Chicago Bulls. Il annoncera malheureusement le 13 janvier 1999 qu’il prend sa retraite.

 
La magie Jordan ou Quand un shoot résume une carrière...

Jordan a eu de nombreux tirs victorieux tout au long de sa carrière. Mais il y en a un qu'il ne pourra jamais oublier. C'était le 14 Juin 1998. Comme l'année passée en finale contre Utah. Mais cette fois, les Bulls avaient trébuché contre indiana en finales de conférence ils n'avaient pas l'avantage du terrain en en finale contre les Jazz. Et dans ce 6 eme match, de retour chez eux, les Jazz sont prêts à égaliser à 3 victoires partout dans ces finales: ils mènent 86-85, malgré les 43 pts de Michael Jordan. Chicago a la possession de la balle, grâce à une interception, quelques secondes plus tôt, de Sa Majesté. Jordan voit l'espace dont il dispose pour aller où panier, que seul Russell bloque. Il sait que John Stockton ne se permettra pas de quitter sa garde sur Steve Kerr, à l'aile, pour aider Russell. Tous se souviennent qu'à la même époque, en 1997, Jordan avait passé la dernière balle à ce même Kerr, contre toute attente, et que c'est l’arrière qui avait inscrit le panier victorieux pour le titre. Jordan doit donc jouer le un contre un avec Russell. A 6 secondes et six centièmes du buzzer, Michael Jordan part en tête de raquette, dribble en cross over, se baisse avec une souplesse à une vitesse incroyable et feinte Bryon Russell collé à ses basket Surpris, son adversaire trébuche, le temps semble s’arréter. Un moment de grâce. Michael Jordan arme son Jump shoot dans les airs, Russell à ses pieds. L’horloge indique 5 secondes 2 centièmes lorsque le ballon touche le filet. Michael Jordan à inscrit ce panier, « the last shot ».Chicago s’impose 87-86 et les Bulls réalisent leur « three peat ». « Quand Russell est arrivé à ma hauteur, j’ai pris l’avantage. Je n’ai jamais douté. Je n’ai jamais douté tout au long du match » assurera plus tard le héros. Le delta Center s’éteint alors sur ce dernier geste, d’une folie et d’une magie absolues, qui resta alors comme l’ultime image de la légende. Michael Jordan stoppera en effet sa carrière, avant de faire, on le sait, volte face cette saison.

Dimanche 14 Juin 1998 , Michael Jordan est seul. Réfugié sur un sommet que la grâce de son geste magnifie. Sur son crâne luisant , les faisceaux des projecteurs ricochent et lui tissent une couronne céleste . Le chrono égrène les dernières secondes d’une empoignade au suspense démantelé. La pureté de son shoot , dans l’axe du panier dessine les contours d’un royaume façonné en treize ans de règne. Jordan est le roi des airs .

Nous sommes en pleine finale NBA , match 6 , dans le match opposant les Bulls de chicago et les Jazz de Utah. Delta Center de Salt Lake City . Une fraction de secondes plus tôt , un dribble ravageur a coulé bryon Russell , dernier défenseur à s’accrocher aux baskets de MJ avant l’inévitable exécution . 19 000 paires d’yeux fixées sur lui et 65 millions d’ Américains devant leur téléviseur ne manque rien de ce geste infaillible . Magie de l’instantanée , tout va très vite , mais tout le monde vie au ralenti . Le ballon caressé par les doigts du précieux numéro 23 , alors qu’il ne reste que 6.6 secondes à jouer , transperce avec une douceur exquise les mailles d’un filet avide de cette offrande suprême . Score final : 87-89 . Victoire pour MJ et les Bulls . Sixième trophée pour Jordan .

Avis de « His Airness » :
Au cours de cette partie inoubliable , la dernière minute prodigieuse est tout simplement le symbole d’une carrière emblématique . un moment jordanesque comme dirait Georges Eddy . Récit. John Stockton , d’un panier à trois points , à 42 secondes de la fin de la partie , vient de donner une avance décisive aux Jazz (86-83) . Cinq secondes plus tard, sur la remise en jeu des Bulls , je marque d’un lay-up éclair . Mon empreinte sur le destin final est posée . Alors que les Jazz maîtrisent encore le sopérations , c’est de nouveau Jordan , d’un geste félin , qui subtilise le ballon dans les bras musclés de Karl Malone , alors piégé . il reste 18.9 secondes à jouer . Une éternité pour Mike UN calvaire pour les Jazz. « A cet instant, le match m’appartient , plus rien ne compte pour moi. J’ai l’impression que tout bouge au ralenti , je suis le maître du parquet, je devine les intentions de la défense . JE vois Russell devenir ma proie » dira MJ , avec les crocs d’un pitt-bull racontant son dernier festin.

Michael a toujours su desserre les étaux des défenses et étouffer la créativité des attaquants adverse pour arriver à ses fins .. Ce flair , aiguisé par une rage tenace de prouver qu’il est et restera le meilleur de tous , l’a toujours sublimé . « Ce finish est le meilleur scénario . Jordan est devenu un héros vivant « , affirme Phil Jackson , coach gourou aiguiseur des sens du fauve des parquets . Ce second triplé , sixième titre en huit ans , a été le plus difficile à obtenir .

Pour la seconde fois en playoffs , sous l’ère Jordan , les Bulls ont été poussés au septième match dans une série par les Indiana Pacers , lors de la finale de la Conférence Est . Symbole du destin , comme en 1993 , face aux Suns de Phoenix . Chicago commence les NBA Finals sans avoir l’avantage du terrain . Michael Jordan n’hésitera pas à confier que ses derniers titres occupent une place spéciale dans son cœur .

Torpillé en six matchs par les Magic d’Orlando

Tout a recommencé par un retour surprenant sur les parquets . Lors de son come-back en 1995 , les17 matches de saison régulière de Jordan , flanqué du numéro 45 , ne seront pas suffisants pour conduire les Bulls au-delà du second tour des playoffs. Torpillé en six matchs par les Magic d’ Orlando , loin de sa forme habituelle Michael sera le fossoyeur des Bulls . un rôle pas vraiment taillé pour sa dimension. « L’équiipe avait été complètement démantelée et les joueurs n’avaient jamais vécu ce culte de la victoire qui était en nous » , argumentera –t-il , avant de faire son mea culpa : « Mentalement je savais ce que je voulais faire , mais physiquement je n’y arrivais pas ».

Eté 1995 MJ s’entraîne comme un dingue , pendant que Jerry krause s’acharne à reconstruire une véritable machine de la guerre. Expédie Wil pErdue à San Antonio en échange du truculent tatoué Dennis Rodman , ancien tortionnaire de Chicago, àl’époque des Bad Boys de Detroit . C’est la pièce manquante du puzzle « BULLS » .
Avide de revanche , Chicago aligne les victoires avec un appétit d’ogre . Le 16Avril 1996 , au Bradley Venter , après une victoire 86-80 contre les Bucks de Milwaukee, les Bulls deviennent la première franchise de l’Histoire à atteindre le cap de 70 matches gagnés dans une saison . 72 victoires en 82 matches . Jordan ,malgré sa belle moisson de ditinctions individuelles , huitième titre de meilleur marqueur , MVP de la saison et du All Star Game , n’a qu’une seule obsession : sa bague de juin. Symbole du titre .Miami , New Tork , Orlando trinquent en playoffs , avant de la place du guillotiné aux Supersonics de Seattle mené par Shawn Kemp et Shrempf, décapités en six manches par l’impitoyable armada du mVP des Finals , Michael Jordan . »Ce titre , je ne peux le décrire .Il est assez spécial pour moi , surtou que je le remporte le jour de la fête des pères ».
Saison 1996-1997. Enfin , les Bulls se décident payer Michael Jordan à sa véritable valeur : 30 millions de dollars la saison . Le démarrage de la franchise est fulgurant . 12 victoires , pas la moindre défaite . Le finish est pourtant éprouvant . Malgré les 69 victoires , qui élèvent le total dees Bulls à 141 victoires sur deux saisons , un record historique , les tensions entre le rondouillard general manager , Jerry Krause , rejeté par Jordan et ses coéquipiers , et Phil Jackson génèrent un climat de guerre lavée , amplifiée par les délires et les dérapages incontournables de Dennis Rodman.
Washington , Atlanta et Miami se dressent sur la route des NBA Finals , et sont éjectés avec autant d’aisance . Puis viennent les Jazz. Des Barbouzes de la castagne enveloppés dans une laine trompeuse. Porté s par leur duo fétiche Malone - Stockton , les Jazz poussent la série à 2-2 . on parle de fin de règne , on pressent les Bulls au bord du gouffre avant un cinquième match crucial à Salt Lake City , la ville du MVO de la saison régulière , Karl Malone. Une distinction que Jordan prendra comme une insulte àa son talent .

Intoxiqué par une pizza ingurgitée la veille , fiévreux , longtemps incertain, Jordan se soigne en perfusant la défense des Jazz . 38 points , donc un panier crucial qui donne un avantage définitif aux Bulls (90_88) . Saisi dans ce tourbillon héroïque , Jordan , sitôt la partie terminée , restera cloué au vestiaire allongé , durant 45 minutes . »Je m’étais levé à 3 heures du matin. J’ai vomi tout ce que j’avais mangé. Je ne me suis jamais recouché . Sur le trajet du match , je buvais du cxafé pour rester éveillé. Toute la seconde mi-temps , j’ai joué en étant déshydraté . Je pouvais tomber dans les pommes à tout moment . Plus tard , j’ai réalisé que j’avais mis ma vie en danger , tout ça pour un match ». Il poinçonnera le sixième acte de son ticket magique à Chicago : Une passe à Steve Kerr pour le shoot victorieux . Un an plus tard , à ce même stade , NBA Finals 98, mêmes adversaires , mêmes effets . Jordan est encore l’option décisive. Pour l’action finale.
Onction suprême d’un superman dont l’incroyable force réside dans son immense pouvoir du jeu.